Hors-série chien sportif : notre expérience de canitrail dans les Pyrénées (et nos adresses dog friendly à Pau)
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Le 18 janvier dernier, Scratch et moi avons couru un canitrail de 16 km à Ibos dans les Hautes-Pyrénées, à l’occasion de la Canibigourdane. Si ce sujet hors-série vous intéresse, je vous raconte notre (inoubliable) expérience. Vous trouverez en fin d’article des recommandations d’adresses dog friendly pour se restaurer ainsi que des randonnées à faire autour de Pau où nous avons séjourné pour l’occasion.
Canibigourdane #2, un événement spécial sports canins à Ibos (65)
Comme vous le savez peut-être déjà, Scratch et moi avons rejoint un club de canicross en septembre dernier : Loucan’icross. Qui l’aurait cru que quelques mois après nos débuts, nous nous embarquerions dans un trail de 16,25 km dans les Pyrénées ? Hé bien, pas moi ! À vrai dire, en prenant ma licence au club, je pensais prendre la licence « loisirs » et non « compétition ». Et nous voilà en février, avec à notre actif déjà 3 dossards !
Le 18 janvier dernier s’est déroulé la Canibigourdane #2 à Ibos, dans les Hautes-Pyrénées. Cet événement spécial sports canins, organisé par le club Canicross Saint Roch a réuni de nombreux passionnés des sports de traction : canitrail, canicross, caniVTT, canitrottinette et aussi les benjamins et les minimes.
Avec Scratch, nous avons donc participé au canitrail : 16,25 km pour 382D+. Autrement dit, beaucoup plus que ce qu’on n’avait jamais couru. J’avais souhaité me lancer ce défi, car après avoir couru le semi-marathon de Bordeaux en décembre 2024, j’avais les capacités pour parcourir cette distance. Et Scratch avait déjà aisément couru +10km, donc j’avais confiance en son endurance et sa détermination !
Dans tous les cas, nous ne jouions ni le chrono ni le podium. On y allait pour s’amuser, renforcer notre binôme et partager des souvenirs inoubliables.
Bon à savoir : le matériel obligatoire pour ce canitrail :
- Harnais de traction
- Laisse de traction élastique (double mousqueton ou noeud + mousqueton)
- Baudrier
- Téléphone chargé
- Réserve d’eau 1 litre
- Couverture de survie
Départ du canitrail
12h30, heure du brief lors duquel on nous délivre les informations utiles. Le déroulement des courses, les obstacles sur le parcours, le dénivelé, les passages à gué, etc. L’excitation et le stress commencent à monter. Scratch est super calme sur le site de la course, malgré toute l’agitation. On décide de faire un petit échauffement car l’heure du départ approche !
Ça y est, il est presque 13h30 ! Après un check du matériel obligatoire, on s’aligne sur le départ. Le départ s’effectue binôme après binôme, toutes les 15 secondes. On se place en fin de file, avec Isa et Tika, un autre binôme de mon club. Parce que c’est bien connu : pour le moral, mieux vaut dépasser que se faire dépasser 😅
Les binômes partent donc un à un, et comme à son habitude Scratch est sur-motivée à courir, d’autant plus en voyant Tika partir juste devant elle. Ceci dit, elle se contrôle très bien en attendant son tour et on a même le droit à plusieurs remarques rigolotes sur la blancheur de sa fourrure qui ne sera certainement pas la même en arrivant.
Et c’est à nous de nous élancer ! Sur les premiers mètres elle tracte à fond pour rattraper Tika, je décide de la freiner un peu pour qu’on s’économise. 16 km c’est pas rien et on ne peut pas exploser dans 5 km car ça signifierait subir la course. Je la laisse quand même kiffer son moment mais on ralentit un peu.
On rentre dans le vif du canitrail : pattes dans la gadoue et poils au vent
Les premiers kilomètres sont à peu près plats, sur des « autoroutes à braque » comme on les appelle mais rapidement on rentre dans la forêt, sur des sentiers plus sinueux et escarpés. Les premières montées ne se font pas attendre… Et la boue non plus ! Le terrain est gras, on nous avait prévenu. Mais c’est autre chose de le vivre. Malgré mes chaussures de trail, ça glisse pas mal. Je commence à me rendre compte que les cuissots vont bien chauffer sur ces 16 km !
La plus grande partie du trail se fait dans la forêt, sur des « singles » (c’est-à-dire des sentiers étroits où l’on ne peut passer qu’en file indienne) et des sentiers un peu plus larges mais toujours escarpés. On rattrape un binôme concurrent devant, avec qui on partage une bonne partie de la course. On court, on marche dans les montées trop raides, on se soutient et on discute de nos expériences sportives avec nos toutous. Je ne joue pas le chrono donc autant profiter à 100% de l’expérience ! La vue sur les Pyrénées est à couper le souffle, je ne veux pas perdre une miette du paysage. Scratch est toujours à fond, toujours devant moi !
Ravitaillement chiens et humains avant de repartir de plus belle
On arrive au ravitaillement en milieu de course. Moi qui d’habitude trace rapidement quand je cours seule, en canicross je prends mon temps, je laisse Scratch se rafraîchir dans la bassine. Une bénévole nous indique qu’une coureuse qui vient de repartir leur a raconté s’être fait chargée par un sanglier… Ceci explique la meute de chiens de chasse croisée quelques kilomètres auparavant. Rassurée de courir avec un autre binôme, je croque un carré de chocolat et on se remet en route.
Le reste du trail déroule. Il y a de nombreux points d’eau naturels sur le parcours et quelques bassines installées par les bénévoles. On croise plusieurs fois les mêmes personnes qui rigolent de l’état du poil de Scratch, les taches de gadoue lui atteignent désormais le dessus des pattes 😄 Heureusement plusieurs passages à gué (traversée de rivière) nous rincent un peu. Le panorama et la forêt sont toujours magnifiques et cela me pousse à continuer : je commence à ressentir les premiers signes de fatigue, mon estomac est en vrac (la digestion pendant que je cours est un point à travailler). Bref, ça devient dur !
Fin du trail : la ligne d’arrivée au bout de la truffe
Il ne nous reste que 2 km et c’est Scratch qui porte notre binôme. Elle est toujours devant moi, elle continue de courir avec entrain. Elle est vraiment trop forte et en fait c’est moi qui la ralentis. Alors que j’avais peur de lui en demander trop avec ces 16 km, finalement elle me donne une belle leçon de vie.
On arrive au bout, Scratch se met à tracter de plus belle en voyant son papa qui nous attend ! On passe la ligne d’arrivée en 2h06, heureuses, fières, fatiguées et sales 😄 On a gagné une place par rapport à notre ordre de départ, hé, c’est déjà ça.
C’était une expérience extraordinaire, j’ai besoin de quelques minutes pour reprendre mes esprits. Être capable de courir un semi-marathon sur du quasi plat c’est une chose, mais courir un trail boueux, glissant, sur un parcours exigeant en est une autre ! Et je le ressens bien.
J’avale une pom’pote, je câline Scratch. Je suis super reconnaissante d’avoir à mes côtés cette petite chienne d’amour qui me suivrait jusqu’au bout du monde. C’est un vrai petit chou avec les autres chiens (même en statique, oui oui !) et elle montre un comportement exemplaire. Au départ comme à l’arrivée, elle s’aide de ma présence pour gérer ses émotions.
Mes batteries d’énergie sont à plat et Scratch aussi. Après une photo finish avec Isa et Tika pour le club, on décide de se mettre au chaud dans la voiture et de rentrer.
Est-ce que je recommence l’année prochaine ? Il y a des grandes chances que oui… On aura plus d’expérience en canitrail, on suivra peut-être un plan d’entrainement spécialisé sur ce genre de terrain pour avoir plus d’aisance.
Je ne dis pas qu’on visera un podium non plus car il y a de vrais athlètes (chiens et humains) présents sur ce genre d’événements. On conserve cette pratique en mode loisirs, mais j’aime aussi me pousser et répondre aux besoins de compétition de Scratch ! Les courses folles, elle adore (c’est pas une croisée berger des Pyrénées pour rien).
Une prépa spécifique pour canitrail ?
D’ailleurs, concernant la préparation pour ce canitrail, comme nous sommes encore débutantes et qu’on y allait en mode 100% fun, nous n’avons pas mis en place de prépa spécifique. On a simplement gardé notre routine habituelle :
- Run avec le club le week-end (entre 5 et 10km),
- Sortie supplémentaire en binôme d’environ 7 km en semaine, en alternant attelage et libre.
Afin de lui forger du mental tout en gardant le plaisir.
Donc rien de très spécifique mais assez pour nous assurer qu’elle et moi étions capables d’arriver au bout de ces 16 km en nous amusant.
Bonus : que faire à Pau avec son chien ?
Le canitrail se déroulait près de Tarbes, mais nous avions réservé un Airbnb à Pau (d’où Scratch est originaire !). C’était l’occasion de redécouvrir cette ville et de profiter de l’air de la montagne.
Un Airbnb dog friendly
Nous avons opté pour ce studio en centre ville, cosy et bien équipé. C’est un vieil immeuble donc l’insonorisation n’est pas au top du top, mais ça passe pour un week-end :
Bars, cafés et restaurants dog friendly à Pau
La Bergerie : restaurant de plats français et raclette traditionnelle
On a choisi la raclette bien évidemment. Le personnel est aux petits soins et m’a proposé une alternative végétarienne hyper savoureuse pour remplacer la charcuterie. Assez rare pour le spécifier !
3 rue Sully, quartier du château, 64000 Pau
Oscar & Owen : pub restaurant
Bon, je vous avoue qu’ici on adore l’ambiance pub cosy et décontractée (hors soirs de match de foot et rugby of course). Idéal pour boire un verre ou grignoter un fish&chips !
Promenade des Pyrénées, 64000 Pau
Beanz café : un brunch succulent avec vue
Pancakes, smoothies, cafés, brioches perdues, toasts salés… L’adresse incontournable pour un dimanche matin gourmand.
1 Boulevard d’Aragon, 64000 Pau
Randonnées et balades à Pau :
Une randonnée facile et accessible mêlant nature et ville. Parcourez cette boucle de 7km (environ 2h) sur les berges du Gave. Elle vous fera découvrir les paysages emblématiques de Pau et sa nature environnante.
Trace GPX dispo sur Cirkwi
Si vous voulez découvrir Pau sous toutes ses coutures, cette balade de 4,2 km vous fera passer par les grands points d’intérêts du centre-ville palois. On a particulièrement aimé les Sentiers du Roy et son funiculaire authentique !
Trace GPX dispo sur Cirkwi
- Balade le long du Boulevard des Pyrénées
Pour profiter de la vue sur les montagnes tout en restant en centre-ville. Ne manquez pas les informations sur les différents pics montagneux, en vous orientant grâce aux écriteaux et à l’aiguille paratonnerre du tram !
Notre passage de la ligne d’arrivée en vidéo 💖
@canitourismegironde 16,25 km de canitrail à Ibos (Hautes-Pyrénées) : une arrivée haute en émotion, Scratch m’a clairement portée sur les 2 derniers km, le dénivelé et la boue m’ont été fatals ! Un moment inoubliable partagé avec ma chienne. Elle me suivrait au bout du monde ✨🥹
Vous avez envie de courir avec votre chien ou vous avez une expérience à partager ? Racontez-nous tout en commentaire ! 💬🐕
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